
La pêche traditionnelle de l’arche, dans le sud du pays, est étudiée par les biologistes bretons de l’Institut de recherche pour le développement. Ce coquillage se fait de plus en plus rare.a pêche traditionnelle de l’arche, dans le sud du pays, est étudiée par les biologistes bretons de l’Institut de recherche pour le développement.
Un dernier coup de rame et la pirogue sera arrivée sur le banc de sable, juste devant le port de l’île de Falia, 700 habitants. Aïssatou et Awa Bop partagent la fine embarcation colorée pour rallier leur site de pêche. Tout autour, de la mangrove à perte de vue. Sur les îles du delta du Saloum, vaste estuaire au sud du Sénégal, l’immense majorité des femmes vit de la pêche à pied. Leur ressource principale, l’arche, est un coquillage proche de la coque, pêché depuis 5 000 ans sur les rivages d’Afrique de l’Ouest.

Aïssatou et Awa ont amarré leur pirogue et rejoignent la cinquantaine de femmes déjà au travail. Chacune a son panier et sa posture, assise dans l’eau ou le corps courbé. Il faut gratter dans le sable pour trouver le précieux coquillage. Depuis le début des années 2000, la ressource décline. L’arche devient moins abondante et de plus petite taille.
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