
Ils sont apparus sur la scène du Sénéfesti de Cenon (Gironde, édition du 24 juin 2023), organisé par l’UTSF (Union des Travailleurs Sénégalais de France, Section Gironde) dans le parc du Rocher de Palmer.
C’est un étourdissant spectacle en mouvement : les danseurs se désarticulent, se recomposent, et tourbillonnent la tête au sol, comme des toupies vivantes. Leur chorégraphie ondulante, décontractée, tout en souplesse élégante, capte immanquablement l’attention et envoûte le regard. De là peut-être leur nom de « Hypnotik ».
Les danses prennent souvent la forme de duels artistiques ou « battle ». Comme dans les contes et dans les récits légendaires, ils sont au nombre de 7 : Loïs, Hugo, Mehdi, Logan, Daniel, Ethan, Yannick. Kaddu Diaspora Media (KDM) était présent. Nous leur avons tendu le micro.

KDM. Dans vos danses, vous avez une partie au sol et une partie verticale. Est-ce voulu ?
Loïs : Oui, nous avons des figures différentes, avec plusieurs degrés de difficultés, suivant que l’on danse au sol ou debout.
KDM. Avez-vous des sols préférés ?
Loïs : Oui, nous préférons bouger sur un sol bien lisse. D’abord c’est plus agréable, puis ça facilite les figures.
KDM. Vos prestations sont plutôt sportives ou plutôt esthétiques ?
Loïs : C’est plutôt un équilibre subtil entre les deux. C’est pour cela que nous avons besoin d’un long échauffement.
KDM. Quand vous dansez, ce sont plutôt des figures imposées ou de l’improvisation ?
Loïs : Nous accordons beaucoup d’importance aux figures libres et à l’improvisation. C’est ce qui nous distingue des ballets où tout est prévu, programmé d’avance, au mouvement près.
KDM. Combien de bougies sur le gâteau ?
Loïs. Nous avons déjà soufflé 15 bougies sur notre dernier gâteau d’anniversaire.
Propos recueillis par Rafael Lucas Kaddu Diaspora Média
