Cette soirée de rupture de jeûne (ndogu en wolof), en plein mois de Ramadhan, réunissait divers acteurs sénégalais et d’origine sénégalaise, ainsi que d’autres invités de multiples provenances. La soirée festive était organisée à l’initiative de l’Association des Etudiants Sénégalais de Bordeaux (ABESS). Outre les étudiants, il y avait aussi le Consul du Sénégal, des membres de la direction de l’Union des Travailleurs sénégalais à Bordeaux et côté media, M. Moussa Diop, représentant le Web Magazine Kaddu Media Diaspora de Bordeaux. Le plaisir d’être ensemble était décliné sous le triple aspect du repas convivial partagé, de la grande réunion familiale et de la solidarité coopérative. C’est ce qui ressort des points forts soulignés par de nombreux participants.
M. Abdoulaye Diallo, Consul général du Sénégal à Bordeaux : « Nous sommes une grande famille »
Ce soir-là, c’est dans une convivialité accueillante que des invités nombreux participent au moment très chaleureux de la rupture du jeûne (le ndogu).
Le Consul du Sénégal, M. Abdoulaye Diallo donne le mot thématique ou le mot clé de la soirée : famille. La soirée était organisée par l’Association Bordelaise des Etudiants et Stagiaires Sénégalais (l’ABESS).
Le Consul a souligné devant les étudiants qu’un Etat « compte toujours sur la jeunesse de son pays ». La période des études, comme toute période de formation est « un grand souvenir pour tout le monde. » Il a ensuite rappelé que le Consulat accueille ses ressortissants « comme une grande famille ».
L’UTSF (L’Union des travailleurs Sénégalais de France) : « travaillons ensemble »
L’Association des Travailleurs Sénégalais était présente, en la personne e son président, M. Dame Gadji. C’est M. Omar Sow, membre de la Commission Sociale de l’UTSF de Bordeaux qui a pris la parole. « On était à votre place » a-t-il rappelé. Il a remis un chèque au président de l’ABESS, M. Lamine Barry, en signe de solidarité et de coopération associative. Il a attiré l’attention sur l’intérêt de travailler ensemble, entre associations.
Lamine Barry, président de l’ABESS : « complémentarité et interdépendance associative »
Pour M. Lamine Barry, Président de l’Association des étudiants sénégalais de Bordeaux, il convient que l’association d’étudiants et l’association de travailleurs travaillent dans une relation de « complémentarité et d’interdépendance ». Cette mutualisation des énergies lui tient à cœur. « Je le dis par souci et par conviction », a-t-il confirmé. Il rappelle que les deux associations ont toujours travaillé ensemble.
Elles/ils ont dit …
M’Backé Dieng, responsable de la Commission pédagogique de l’ABESS : une réussite avec peu de moyens
Au début cela paraissait difficile, réussir un grand repas collectif avec peu de moyens. « J’avais peur d’un échec. Mais finalement on a eu pas mal d’aide et l’esprit de solidaire qui était l’esprit même de la soirée a bien fonctionné ».
Marie-Joséphine Camara : l’esprit de partage
Elle a surtout apprécié l’esprit et l’ambiance de partage, et le fait que beaucoup de gens soient spontanément dans l’entraide, notamment au niveau des tâches à accomplir.
Corine Da Silva : l’efficacité de l’entraide
Corine vient de Toulouse, c’était un plaisir pour elle de baigner dans ce milieu de partage. Cela se sent dans le partage des tâches et dans l’efficacité de l’organisation.
Ibrahima Ba, Secrétaire général de l’ABESS : la réussite de la solidarité
C’était un plaisir de réaliser un ndogu, un repas de ramadhan basé sur la solidarité. On a des invités chrétiens, dans une très bonne ambiance. C’est aussi la première activité du nouveau bureau fraîchement élu. Nous sommes honorés de voir le consul venir partager cet instant de solidarité avec nous.
Source : Rafael Lucas -Moussa Diop
À propos de l'auteur
Bonjour
Je trouve cette initiative très bon.
Vive le Sénégal.